L'année 1975, précédant les Jeux olympiques de Montréal de 1976, a été marquée par divers événements significatifs, dont certains sont devenus des anecdotes intéressantes. La Poste a émis, à cette occasion, le 18/11/1975, pour Saint-Pierre et Miquelon, un timbre "Poste aérienne" de valeur faciale 1 f. 90 rouge, violet et bleu. En 1975, alors que les préparatifs pour les Jeux olympiques étaient en cours, la construction du stade olympique, surnommé "Big O", était encore loin d'être terminée. Le projet était à la fois ambitieux et complexe, avec un design futuriste imaginé par l'architecte français Roger Taillibert. Le stade devait être doté d'un toit rétractable, une innovation pour l'époque. L'histoire raconte qu'à un moment donné, avec les chantiers en cours et l'urgence de terminer à temps, les autorités ont dû prendre des décisions rapides et parfois peu orthodoxes pour respecter les délais. Par exemple, certaines structures temporaires ont été érigées pour permettre la tenue des compétitions, sachant que le stade ne serait pas totalement achevé à temps. Le fameux toit rétractable, par exemple, n'a été installé que bien plus tard, après les Jeux, et même alors, il a souvent été sujet à des problèmes techniques.
Saint Pierre et Miquelon - Jeux olympiques de Montréal, 70 c. brun-orange, turquoise et brun - 1976
Ces péripéties de 1975 illustrent les défis rencontrés par les organisateurs dans la réalisation de ce qui devait être un symbole de modernité et d'innovation, mais qui a aussi été source de controverses et de leçons pour les projets futurs.
Saint Pierre et Miquelon - Jeux olympiques de Montréal, 2 f. 50 vert-jaune, vert-bleu et turquoise - 1976
Malgré tout, les Jeux olympiques de 1976 se sont déroulés sans incident majeur en termes d'infrastructure, bien que le coût final ait été exorbitant et que le projet ait laissé une dette substantielle pour la ville de Montréal. Source Internet